Vivescia, Euralis et Terrena soutiennent la nouvelle chaire Germea

L’originalité du projet, soutenu par les trois groupes coopératifs, Vivescia, Euralis et Terrena, est d’associer la recherche en sciences humaines et sociales, l’enseignement et le monde professionnel, mais aussi de croiser les regards de sociologues, d’économistes et de gestionnaires.

Lancée le 19 octobre à Paris, la nouvelle chaire Germea, groupe d’études et de recherche sur les mutations de l’entreprise agricole, adossée au fonds de dotation de l’université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, veut « comprendre les transformations des entreprises agricoles et leur place dans la recomposition des chaînes de valeur ».

Cinq axes de travail

François Purseigle et Geneviève Nguyen, enseignants-chercheurs titulaires de la chaire, ont défini cinq axes de travail.

• Tout d’abord, caractériser l’architecture organisationnelle des grandes entreprises de production et les structures de gouvernance associées.

• En second lieu, étudier les processus sociaux qui sous-tendent l’évolution des formes d’organisation sociale du travail agricole.

• Puis, observer comment certaines entreprises agricoles de grande taille articulent différentes catégories de politiques et de normes (environnementales, sociales).

• Le quatrième axe sondera les relations de coopération et de concurrence entre les nouvelles formes d’organisations professionnelles agricoles.

• Enfin, le cinquième mesurera les différentes dimensions de la performance globale de l’entreprise, sur les plans économique et financier, environnemental et social, notamment en termes de conditions de travail.

Ces grands chantiers de recherche seront prochainement lancés pour une durée de cinq ans.